Le zodiaque universel

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C’est en 1993, lors d’un séminaire d’astrologie que j’ai rencontré Louis Cruchet, après une journée intense de pratique, il a demandé si il pourrait prendre la parole après le repas du soir pour démontrer son zodiaque universel. Ce qui m’a fasciné, est qu’il s’est exporté de notre continent pour aller vivre en Polynésie française à Tahiti dans l’hémisphère sud. Or, j’ai toujours hésité de « monter » des thèmes pour l’autre côté de l’équateur, convaincu que l’astrologie avait été conçue pour l’hémisphère nord. C’est donc ce fameux soir, ou après une journée « chargée », que je sus ce que voulait dire « arriver à saturation », mon pauvre cerveau ne pouvait plus rien assimilé. Heureusement, qu’il m’a envoyé, un résumé de sa thèse, que je considère comme un document rare pour un astrologue, car cette personne nous fait part de ces constatations astronomique, de l’autre côté de l’équateur.
Je me souviens qu’il m’avait dit que le déclic de sa théorie avait été l’observation du genre humain, en effet il s’est aperçu sur lui-même d'abord, ensuite sur les autres, que les hommes avaient une part beaucoup plus féminine et les femmes une part très masculine que les habitants de l’hémisphère nord.
J’espère qu’il ne m‘en voudra pas, car n’ayant plus son adresse, je n’ai pas pu lui demander l’autorisation de reproduire son texte sur le web. Si par un heureux hasard, Louis tu lisais ces lignes, prends contacts rapidement avec moi, je crois que l’on aurait plein de choses à échanger.

Avertissement : les personnes n’ayant pas une connaissance solide de certains termes astronomique, et du rythme saisonnier peuvent déraper et arrêter leur lecture. 

Éric Cordier

Introduction.

...Je vérifie ma théorie dans la pratique chaque jour, mais les faits ne font que déplacer la question zodiacale car il reste à savoir maintenant, pourquoi et comment, le zodiaque saisonnier a-t-il pu occuper tant d’espace mental jusqu'ici?

 Historiquement, il paraît probable que ce soit la pensée ptolémaique qui a été déterminante, mais dans ce cas, si ce n’est pas l’histoire qui crée la relation homme ciel, quelle en est la cause? Avez-vous lu le bouquin, fort intéressant, d’Arthur le Bau (l’astrologie désoccultée) ? il parle (p80) d’expérience nucléaires qui prouveraient l’existence de lignes de force du champ terrestre réparties en des points conjugués de part et d’autre des deux hémisphères. Il y voit l’explication des maisons (il ne croit pas à l’impact du zodiaque), j’y vois moi, mon explication du zodiaque « universel », chacun y trouve ce qu’il veut! En tout cas, si le zodiaque saisonnier n’est plus, c’est embêtant: il avait un petit côté (faussement) scientifique, qui donnait bonne conscience a beaucoup, et surtout, l’allégorie des saisons aidant, nous avions aussi de bonne raison de croire en un zodiaque « culturel » d’origine historique. Il faudra maintenant se creuser le ciboulot pour trouver d’autre explication scientifique.

Pour un zodiaque universel.

Il faut considérer le zodiaque non pas comme une machine régie par le Soleil mais par la terre. En effet c’est l’inclinaison terrestre qui structure le zodiaque. Les saisons qui s’inversent d’un hémisphère à l’autre, ne doivent pas nous faire oublier l’uniformité du mouvement global de la terre. Le 21 mars, le passage du Soleil sur le point vernal qui marque le début du signe du Bélier entame universellement un même passage de l’équinoxe à un déséquilibre des jours et des nuits à venir. De l’équinoxe au solstice, qu’il soit d’été ou d’hiver, jour ou nuit vont progresser et d’un hémisphère à l’autre, c’est le principe de croissance qui va dominer. En revanche, du solstice à l’équinoxe, c’est le principe de décroissance, du jour ou de la nuit, qui va dominer. 

Dans cette perspective, c’est l'espace projeté, en ombre ou en lumière, par le Soleil sur la surface de la terre qui nous intéresse et non la « valeur »(noir ou blanc) de cet espace: aux équinoxes, toutes les surfaces sont égales, aux solstices, la surface diurne australe est égale à la surface nocturne en janvier, alors qu’en juillet la surface diurne septentrionale égale la surface nocturne australe. En gardant cette référence à l’espace, nous pouvons affirmer que d’un côté comme de l’autre de l’équateur, c’est le principe dominant (jour ou nuit) qui augmente lorsque le Soleil passe du Bélier aux Gémeaux et de la Balance au Sagittaire, alors que le principe dominant diminue lorsque le Soleil passe du Cancer à la Vierge ou du Capricorne aux poissons. 

J. P. Nicolas donne aux principes dominants l’aptitude à stimuler des réflexes adaptés à la demande formulée par l’environnement. Les réflexes inadaptés, c'est-à-dire ceux qui ne parviennent pas à s’exprimer aisément, sont stimulés par les principes (jour ou nuit) dominés. Ainsi le « zodiaque réflexologique » peut constituer un véritable canevas, par référence à ces deux principes (dominant et dominés), sans tenir compte de leur valeur (diurne ou nocturne).

Reste à définir une autre référence, pour passer d’un zodiaque de 6 à 12 signes. Pour cela, il nous faut rester dans la symbolique de l’espace et du mouvement. Le sens de rotation des planètes autour de la terre varie selon le pôle d’observation. Ainsi, vu du pôle nord, la valse des planètes emprunte le sens contraire aux aiguilles d’une montre, alors que vue du sud, elles vont dans le sens des aiguilles d’une montre.

Nous pouvons utiliser ce double sens pour colorer les deux hémisphères de notre zodiaque universel. Au nord est associé le côté droit par lequel les planètes passent par dans leurs courses annuelles, par rapport à un observateur tourné vers le sud (orientation logique puisque c’est de là que viennent les planètes). Le sud pour les mêmes raisons, est associé à la gauche. La droite septentrionale, masculine, positive, effective... s’oppose donc à la gauche australe, féminine, réceptive, affective... Nous ne sommes pas loin non plus d’une vision géo-climatique qui divise la sphère en hémisphère chaud (masculin, actif) au nord continental, et en hémisphère froid (féminin, réceptif) au sud océanique. Dans cette perspective, nous avons bien là un zodiaque universel et non saisonnier. Nous pouvons donc avoir recours à un modèle zodiacal de type « déclinaison », mais nous pouvons également nous servir du zodiaque photopériodique.

Ainsi, il nous suffit de remplacer les valeurs noire et blanche par le sens des mouvements planétaires, ou tout simplement les signes + et - pour ne pas faire de confusion avec la référence aux jours et nuits. Par exemple, en Bélier dans le zodiaque photopériodique le Soleil augmente chaque jour, son temps de présence au-dessus de l’horizon pour une observation septentrionale. Dans le zodiaque universel, le Soleil monte dans l’hémisphère nord, chaud, positif (cette observation est valable globalement pour toute la terre), et chaque jour l’espace (d’ombre dans le sud, de lumière dans le nord) augmentera progressivement sur le globe terrestre.

Ce dernier modèle nous permet mieux de fixer la différence entre les types adaptés et les types désadaptés. On observe en effet, en se référant à l’espace, le même jeu entre les deux types (adapté et inadapté), qu’en se référant au jeu d’ombre et de lumière projetée par le Soleil. Dans le même exemple, le Soleil (en Bélier) fait augmenter l’espace de l’égalité à la domination (de lumière dans l’hémisphère nord, d’ombre dans l’hémisphère sud), à mesure, bien entendu qu’il fait diminuer l’autre espace antithétique (d’ombre au nord, de lumière au sud), mais aussi l’autre espace de même valeur dans l’hémisphère opposé (l’augmentation du blanc au nord fait diminuer le blanc au sud).

Lors de son passage dans le signe du Bélier, le Soleil fait donc augmenter (signe « V » dans le zodiaque photopériodique) l’espace qui va dominer (type adapté) l’hémisphère nord (+), et même temps, il fait diminuer (L) l’espace qui va être minoritaire (type inadapté) dans l’hémisphère sud (-). La formule est bien conforme à celle du modèle réflexologique: V+ pour l’adaptation, et conforme à celle du modèle réflexologique: V+ pour l’adaptation, et L- pour l’inadaptation. La formule de l’inadaptation (aspect féminin) du Bélier est celle de l’adaptation (aspect masculin) des poissons, aussi on peut penser que vivre dans l’hémisphère austral stimule le passage d’un pôle masculin (ou apparent, adapté, effectif...), au pôle féminin (ou secret, inadapté, réceptif...) de soi-même.

Louis Cruchet

Note d' Eric Cordier: Il est intéressant de constater pour les voyageurs, que en hémisphère sud  l'eau du robinet s'écoule dans le sens inverse de notre hémisphère à cause de la rotation inverse de notre planète, il serait donc logique puisque l'organisme subie une force contraire, que chaque signe du zodiaque soit nuancé. 

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